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JOHN NEMETH - SLAM ALLEN
09/11/2023
JOHN NEMETH - SLAM ALLEN


Jeudi 9 novembre 2023   20h00    à  L'Ecrin-Talant


                                   COMPLET








Premier concert : SLAM ALLEN

Nemen & Allen flyer versoNemeth & Allen flyer verso










 Slam a grandi en jouant de la batterie pour le groupe de soul familial "The Allen Brothers" et plus tard, a appris la guitare de son père et de son oncle.
Aujourd'hui, avec six albums à son actif, Slam Allen sillonne le monde en jouant dans des festivals du monde entier.
Ce musicien et artiste talentueux était le chanteur principal, le guitariste principal et le directeur musical du légendaire James Cotton. "Jouer avec Cotton a été une expérience formidable pour moi ! Il y a des choses qu'il m'a apprises que tu ne peux apprendre d'aucune école. C'était un grand honneur."
Son expérience au sein de la légendaire Blues Cruise lui a permis de développer un sens aigu du contact avec le public. A raison de 6 concerts par semaine pendant 5 ans il développe cette philosophie qu’il décrit ici :
"SI JE PEUX DIVERTIR LES GENS, LES RENDRE HEUREUX ET LES INCITER À RESTER POSITIFS DANS LA VIE,
J'AI FAIT MON TRAVAIL !"
SLAM VOUS CAPTURE AVEC UNE VOIX QUI FAIT ÉCHO À OTIS REDDING, UNE GUITARE QUI VOUS PLONGE DANS B. B. KING ET UNE ÉNERGIE SCÉNIQUE QUI RAPPELLE JAMES BROWN, TOUT EN VOUS CAPTIVANT AVEC SA PROPRE MUSIQUE ORIGINALE !


Deuxième concert : JOHN NEMETH

John Nemeth

Fils de migrant hongrois, John Németh a gagné ses lettres de noblesse dans le blues et le Rhythm & Blues dans la région d’Oakland en Californie, avant de choisir Memphis comme ville d’adoption. Après un superbe disque avec les Bo-Keys sous la houlette de Scott Bomar (“Memphis Grease” en 2014), son nouvel album “Feelin’ Freaky” sort tout chaud des studios Royal de Memphis et du Zebra Ranch de Coldwater (Mississippi).

 “John Németh is a natural-born Bluesman, and he proves it with every note he sings, shaping each one with emotion, taste and inspiration. John’s expressive Blues harp playing answers his voice and fulfills his songs when he solos. John Németh makes it sound easy.” Bob Margolin, 2004

Profondément influencé par le jeu de Sonny Boy Williamson et de Little Walter, John Németh a ce toucher juste d'harmonica qui place immédiatement, et dès la première note, le blues en état d'émotion. Sa musique emprunte la voie du revival, puisant dans la tradition du Blues des années 50 et 60, les fluides naturels pour créer un réel style bien à lui, parfaitement maîtrisé et superbement joué. 

En 2004, il sort un 1er album sous son propre nom (« Come and Get It ») dans lequel il est accompagné par cette autre idole, le très respecté Junior Watson (Canned Heat, Rod Piazza, Mighty Flyers, etc...) après avoir tourné à travers les Etats-Unis et l’Europe du Nord. John décide alors de s’installer avec sa femme en Californie. Il ne faudra longtemps avant que Jerry Del Giudice, le patron du label Blind Pig Records le signe pour 3 albums. John Németh a reçu de nombreuses propositions pour travailler avec Anson Funderburgh and Elvin Bishop.

En 2013, John Németh décide de s’installer a Memphis afin de collaborer avec le producteur-bassiste Scott Bomar (Electraphonic Studio) et ses Bo-Keys (anciens musiciens de STAX et HI-RECORDS). Un superbe album voit le jour : MEMPHIS GREASE. Il ne s’agit pas d’une reconstitution muséale Soul Blues mais bien au contraire, on retrouve un harmonica volubile et une voix déclamatoire de Németh qui dominent l’ensemble des morceaux.

Mai 2017, John Németh se lance son propre label, Memphis Grease et publie son nouvel album, “Feelin' Freaky”. Enregistré et produit par Luther Dickinson (North Mississippi Allstars, ex-guitariste des Black Crowes et bien sûr fils de Jim Dickinson), ce nouvel album de John Németh est une vraie petite bombe bluesy (S.T.O.N.E.D où la guitare lourde et les chœurs rappellent Elvin Bishop tandis que l’harmonica de Németh évoque Charlie Musselwhite), une bombe soulful (Under the gun en ouverture, qui aborde la question des armes à feu aux États-Unis, aurait pu être enregistré dans les années 1960) et enfin une bombe funky (You really do want that woman). Ce fils d’immigré hongrois a peu à peu su se construire un style personnel au carrefour des musiques noires-américaines.